Contenu de la catégorie : femmes célèbres, cliquez sur le sujet qui vous intéresse. Vos commentaires et suggestions sont les bienvenues.
La vierge Marie : Mariam la mère de issa
Contenu de la catégorie : femmes célèbres, cliquez sur le sujet qui vous intéresse. Vos commentaires et suggestions sont les bienvenues.
La vierge Marie : Mariam la mère de issa
Râbi`ah Al-`Adawiyyah
Lire la biographie de
Naissance de Râbi`ah et contexte social de l’époque
Râbi`ah vit le jour à une époque caractérisée par l’emprise de l’apparat. Les Musulmans avaient alors conquis la plus grande partie du monde connu. Les richesses s’amassaient chez eux en provenance du monde entier. La distance spatio-temporelle qui les séparait de l’époque du Prophète (P.S. soient sur lui) et du temps du Califat Bien Guidé allait grandissant. Le faste et l’amour de la matière s’étaient installés chez eux. Bref, le moment était venu pour qu’une voix nouvelle retentît de l’appel authentique et éternel, l’Appel de Dieu...
Râbi`ah Al-`Adawiyyah naquit vers l’an 100 de l’Hégire, soit vers 719 de l’ère chrétienne, à Bassora (Iraq). Son père, qu’elle partageait avec trois sœurs, était un homme indigent mais dévoué à Dieu. Celui-ci mourut alors que la petite Râbi`ah avait moins de dix ans. Quelques mois plus tard, ce fut sa mère qui fut rappelée auprès de son Seigneur. Les quatre sœurs se retrouvèrent seules, démunies, sans personne pour les aider à surmonter la misère, la faim et la gêne. Elles se quittèrent alors, chacune résolue à se trouver son chemin...
Bassora souffrait à cette époque d’une épidémie qui l’avait envahie, et à laquelle succéda une période de disette. Les brigands et les bandits de grand chemin se firent de plus en plus nombreux. L’un d’eux s’empara un jour de Râbi`ah et la vendit pour six dirhams à un très dur commerçant.
Ce dernier chargeait Râbi`ah de tâches que sa capacité ne pouvait supporter, elle, la fillette qui n’avait pas encore atteint l’âge de la maturité. Néanmoins, la nuit, elle se retirait, seule dans sa chambre, pour s’en remettre des souffrances de la journée. Son repos, elle ne le trouvait ni dans la nourriture ni dans le sommeil. Son repos, elle le trouvait dans la prière et la supplication de Dieu. Elle faisait partie des gens sur lesquels s’appliquent le verset : « Mais Dieu vous a fait aimer la foi et l’a embellie dans vos cœurs et vous a fait détester la mécréance, la perversité et la désobéissance. Ceux-là sont les bien dirigés. » (Sourate 49, Al-Hujurât, verset 7) Quelle était cette force qui attirait ainsi cette petite fille vers l’adoration du Créateur des cieux et de la terre ? Peut-être était-ce l’influence spirituelle de son père lorsqu’elle était encore plus jeune.
Quoiqu’il en soit, la cause primaire de cette dévotion demeure la nature de sa personnalité, la nature du rôle pour lequel le Ciel l’avait élue, la nature de la mission qu’elle allait devoir accomplir à Bassora à cette époque, puis dans tout le monde musulman par la suite.
Une nuit, son maître se réveilla de son sommeil, il entendit la prière et les supplications de Râbi`ah, et il observa discrètement, derrière la porte, ce qu’elle faisait. Farîd Ad-Dîn Al-`Attâr, le biographe de Râbi`ah, écrit : « Il aperçut Râbi`ah prosternée, entrain de prier et de dire : « Ô Dieu ! Toi Seul sait à quel point mon cœur désire T’obéir. La prunelle de mes yeux est à Ton service. Si j’avais quelque pouvoir sur moi-même, je n’aurais cessé une seule seconde de M’adresser à Toi. Mais Tu m’as abandonnée à la merci de cette créature violente» Au cours de ses invocations et de sa prière, le maître aperçut au-dessus d’elle une lampe planant entre ciel et terre. Sa lumière emplissait toute la pièce. Lorsqu’il vit cette lueur étrange, il fut saisi de peur et il demeura là, pensif, jusqu’au lever du jour. C’est alors qu’il appela Râbi`ah : « Râbi`ah ! Tu es libre ! Si tu le désires, tu peux rester parmi nous et nous serons tous à ton service. Et si tu le désires, tu peux partir où tu veux. » Elle lui fit ses adieux et partit. »
L’univers dans lequel elle aspirait à vivre était un univers à la fois vide de créatures mais plein de la douce Proximité du Créateur. Son cœur se purifia de la matière éphémère de ce bas monde, il se purifia des passions, des instincts, de la peur et de l’espoir. Son cœur n’était plus empli que de la satisfaction qu’elle affichait vis-à-vis de Dieu, et de l’envie de vouloir atteindre le Céleste Agrément divin. Elle refusa tous les prétendants qui demandèrent sa main. Elle n’avait pas de place à offrir dans son cœur voué exclusivement à Dieu. Et elle n’avait pas le temps non plus de se consacrer à un autre amour que l’Amour de Dieu. L’Encyclopédie des sciences islamiques précise : « Après avoir recouvré la liberté, Râbi`ah s’établit dans le désert, après quoi elle se rendit à Bassora où elle rassembla autour d’elle un grand nombre d’aspirants à la voie spirituelle et de compagnons qui s’acheminaient jusque chez elle pour assister à ses enseignements et à ses invocations et pour écouter ses paroles. Parmi les plus illustres de ses disciples, on peut citer Mâlik Ibn Dînâr, l’ascète Rabâh Al-Qaysî, le spécialiste du Hadith Sufyân Ath-Thawrî et Shafîq Al-Balkhî. »
Râbi`ah retrouva son Seigneur à l’âge de quatre-vingts ans. Toute sa vie durant, elle passa ses nuits et ses jours emportés dans la méditation de Dieu, recherchant avec ferveur Son Amour. Elle l’implorait sans lever ses yeux au Ciel, par crainte respectueuse de sa part.
Chez de nombreuses gens, l’image gardée à l’esprit au sujet de Râbi`ah est celle d’une beauté qui se vautra dans une vie de débauche et de luxure et qui, voyant que sa jeunesse allait dépérissant, se tourna vers l’adoration et l’obéissance de Dieu. Cette image est fausse et complètement déformée. Elle a été colportée par des livres tels que Râbi`ah Al-`Adawiyyah, martyre de l’Amour divin du Docteur `Abd Ar-Rahmân Badawî, ou par des pièces de théâtre telles celle du poète égyptien Tâhir Abû Fâshâ,
Uhibbuka hubbayni hubbal-hawâ wa hubbal-linnaka ahlul-lidhâkâ
Fa-ammal-ladhî huwa hubbul-hawâ fa-shughlî bi-dhikrika `amman siwâkâ
Wa ammal-ladhî anta ahlul-lahu fa-kashfuka liyal-hujuba hattâ arâkâ
Fa-lal-hamdu fî dhâ wa lâ dhâka lî wa lâkil-lakal-hamdu fî dhâ wa dhâkâ
Traduction
Je T’aime de deux amours : l’amour de la passion et un Amour car Tu es digne d’Amour
Quant à l’amour de passion, il s’agit pour moi de T’invoquer, Toi Seul, en-dehors de tout autre
Et quant à celui dont Tu es digne, il s’agit pour Toi de m’ôter le voile afin que je Te voie
La louange ne me revient ni dans celui-ci ni dans celui-là : à Toi revient la louange dans celui-ci et dans celui-là
Si le monde entier appartenait à un seul homme, il n’en serait pas plus riche. On lui demanda : Mais pourquoi ? Elle répondit : Car le monde est éphémère.
Ô Seigneur ! Brûleras-Tu par le Feu un cœur qui T’aime, une langue qui T’invoque et un Serviteur qui Te craint ?
Je supporterai toutes les douleurs et je les endurerai. Mais une souffrance encore plus terrible me travaille l’âme, sectionne les ligaments de la patience dans mon âme. Cette souffrance trouve son origine dans un doute installé dans mon esprit : Es-Tu satisfait de moi ? Tel est mon dessein.
Sayyidî bika taqarrabal-mutaqarribûna fil-khuluwât
Wa li-`adhamatika sabbahal-hîtânu fil-bihâriz-zâkhirât
Wa li-jalâli qudsika tasâfaqatil-amwâjul-mutalâtimât
Antal-ladhî sajada laka sawâdul-layli wa daw’un-nahâr
Wal-falakud-dawwâr
Wal-bahruz-zakhkhâr
Wal-qamarun-nawwâr
Wan-najmuz-zahhâr
Wa kullu shay’in `indaka bi-miqdâr
Li-annakal-lâhu ta`âlal-`aliyyul-qahhâr
Traduction
Mon Maître, c’est par Toi que se rapprochent, dans leur intimité, ceux qui veulent se rapprocher de Toi
C’est à Ta Majesté que les poissons ont adressé leurs louanges dans les profondes mers
C’est pour
C’est devant Toi que se prosternent l’obscurité de la nuit et la lumière du jour
Ainsi que l’orbite circulaire
Et l’océan profond
Et la lune étincelante
Et les étoiles florissantes
Tu as tout assigné à sa juste mesure
Car Tu es Dieu, le Très Haut, le Tout Puissant
Sources :
La vierge Marie : Mariam la mère de issa
Assiya Femme De Pharaon : Un Modèle De Foi Indestructible
Assya fille de Mozahim Ibn ‘obaide adayane, son histoire commence très tôt, dès le jour où en compagnie de son mari, elle se trouvait au bord du Nil. Pharaon se reposait en effet au moment où ses hommes repêchèrent un panier dans lequel se trouvait un bébé qui semblait avoir été abandonné.
Assiya la mère adoptive
A la demande insistante de son épouse, Pharaon accepta de garder l'enfant, n'ayant pu procréer jusque-là. C'est ainsi que Moussa (S. soit sur lui) grandit dans le palais du grand ennemi de son peuple, et Assya (Allah soit satisfait d’elle), la femme de Pharaon s'attacha énormément à lui, le considérant comme son propre fils. Au fur et à mesure que les années passaient, Assya (Allah soit satisfait d’elle.) voyait l'enfant s'épanouir et devenir un jeune homme beau et fort. Elle craignait souvent pour lui l'injustice de son mari, et cette inquiétude devint constante lorsqu'elle fut informée de la nouvelle de
Allah dit: Traduction relative et approchée : « La femme de Pharaon dit: « Fraîcheur des yeux pour toi et pour moi! Ne le tuez pas, peut-être nous rendra-t-il service ou l’adopterons-nous pour enfant» ils ne se doutaient alors de rien ! » (Sourate 28 verset 9)
Sa Foi (Allah soit satisfait d’elle)
Mais en même temps, elle en ressentit un grand soulagement. Jamais en effet elle n'avait été dupe des pouvoirs surhumains que son mari prétendait avoir. Jamais non plus elle n'avait été intimidée par ses vociférations, et il lui faisait beaucoup de peine de voir les sujets se prosterner devant Pharaon et l'adorer comme il l'exigeait c'est-à-dire comme ce dieu qu'il voulait être. Ne répétait-il pas souvent, comme pour s'en convaincre lui-même qu'il était leur dieu suprême ?
Pour sa part, elle avait la conviction qu'il n'était qu'un mortel, et par conséquent attendait avec impatience 1'Envoyé d'Allah qui la délivrerait de cette situation intenable.
Pharaon pensait, qu'il était le roi des esprits et des corps, qu'il pouvait dominait les cœurs et les langues. Allah lui montra qu'il était le véritable Maître des esprits et des cœurs, qu'Il avait un pouvoir aussi bien sur les coeurs que sur les langues. Car Allah lui montrera une preuve dans son propre foyer, dans sa propre famille. Son épouse Assya (Allah soit satisfait d’elle), la personne qui connaissait le mieux pharaon crut en la mission de Moussa (Salut de Allah soit sur lui.). La foi en Allah entra dans le foyer de Pharaon sans que ce dernier s'en rende compte, sans avoir aucun pouvoir de l'empêcher. Et même s'il en avait connaissance que pouvait-il faire ? Rien. Il était le maître ou prétendait être le maître des corps mais pas celui de l'esprit. Il pouvait dominer langue mais n'avait aucun pouvoir sur le cœur. La foi en Allah pénétra le cœur de l'épouse de Pharaon. Ainsi, elle adorait Allah dans la maison de l'ennemi de Son Seigneur Allah. Elle craignait Allah et condamnait auprès de lui les agissements de Pharaon.
Voyons dans ce qui suit comment Allah bénit la femme de Pharaon et le sauva de ses agissements et fit de lui un exemple pour les croyants, un modèle de la foi et du courage.
Le fils adoptif quitta la palais
Le jour vint où son fils adoptif fut forcé de quitter le palais afin d'éviter la colère de Pharaon. La souffrance d' Assya (Allah soit satisfait d’elle) fut énorme d'autant plus qu'elle ne pouvait en parler à personne. Elle apprit alors que le mari de sa coiffeuse avait sauvé la vie de Moussa en l'informant de la mort certaine qui l'attendait s'il ne partait pas immédiatement. C'est ainsi qu'elle découvrit une confidente fidèle, car elles partageaient toutes 1es deux la même foi en Allah et savaient Pharaon impuissant contre elles, tant qu'elles trouvaient refuge auprès d'Allah. Maintenant qu'elle n'était plus tout à fait seule, elle pouvait mieux supporter sa souffrance et son inquiétude, car elle avait quelqu'un avec qui les partager et qui pouvait la soulager un peu.
Beaucoup de temps passa avant qu‘elle n‘apprenne que Moussa (Salut de Allah soit sur lui) était enfin de retour et qu'il avait demandé à être reçu par Pharaon. Elle fut impatiente d'entendre ce que ce fils adoptif qu'elle chérissait tant avait à dire. Par conséquent, elle se cacha derrière des tentures pour écouter le message dont était porteur, Moussa (Salut de Allah soit sur lui), sans douter un seul instant qu'il ne pouvait apporter que de bonnes nouvelles.
Le retour de Moussa (Salut de Allah soit sur lui)
De la place de choix qu'elle s'était réservée, elle put entendre que Moussa (Salut de Allah soit sur lui) venait auprès de Pharaon avec la mission dont Allah l'avait chargé, celle de l'appeler à craindre Allah et de croire en Lui. Par la même occasion, il demanda que les juifs, que Pharaon tenait en esclavage, soient libérés.
Assya (Allah soit satisfait d’elle) écouta ces paroles avec beaucoup de plaisir, et toute l'inquiétude dans laquelle elle avait vécu jusque-là disparut comme par enchantement. Elle venait en effet d'avoir la conviction que Moussa (Salut de Allah soit sur lui) était bel et bien un Envoyé de Dieu, et elle eut foi en lui spontanément, entrant ainsi dans la liste des premiers croyants.
Assya la martyre
Dans les jours qui suivirent, Assya (Allah soit satisfait d’elle) ne put avoir de nouvelles de Moussa (Salut de Allah soit sur lui) que par t'intermédiaire de la coiffeuse de ses filles, qui était également l'une des rares personnes à connaître la foi de l'épouse de Pharaon. Ce dernier ne tarda pas a être informé par sa fille que la coiffeuse était une fidèle de Moussa (Salut de Allah soit sur lui) et il décida aussitôt de la mettre à mort, dès qu'il eut constaté de fait que la femme avait une foi tenace et refusait de renier sa croyance en Allah. C'est ainsi que la pauvre femme fut brûlée vive, après qu'on lui eut infligé l'une des pires souffrances que puisse vivre une mère : celui de voir ses enfants jetés l'un après l'autre dans le feu.
Assya (Allah soit satisfait d’elle) observait ce spectacle depuis ses appartements, impuissante de sauver son amie et confidente. Elle ne put cependant s'empêcher de maudire son époux. Ce dernier entendit ce qu'elle disait et il comprit aussitôt que sa propre femme était l'une des fidèles de Moussa (Salut de Allah soit sur lui) qu'il pourchassait avec une fureur sans bornes. Assya fut donc emprisonnée à son tour, mais malgré toutes les intimidations, toutes les menaces que Pharaon proféra, sa foi resta inébranlable et ne faillit à aucun moment. Comme il ne parvenait pas à faire changer d'avis sa femme, Pharaon condamna sa femme à être écartelée.
Pendant qu'on lui faisait subir le supplice, la pieuse femme ne fit que maudire Pharaon et son peuple injuste qui continuait à adorer une créature de Dieu et refusait d'adorer son Créateur. Avant de mourir, elle se tourna vers Allah pour adresser une dernière prière : Traduction relative et approchée « Seigneur ! Construis-moi auprès de Toi une maison au Paradis. Sauve-moi de Pharaon et de ses agissements et sauve-moi du peuple injuste. » (Sourate l'Interdiction verset 11)
Allah connaissant la sincérité de sa foi, répondit favorablement à sa prière et elle mourut en martyre, devenant ainsi un exemple de foi et d’endurance.
Allah dit d'elle en effet Traduction relative et approchée : « Allah fit un exemple de ceux qui ont cru en la femme de Pharaon. » (Sourate L‘interdiction, verset 11)
Ses mérites (Allah soit satisfait d’elle)
Allah dit: Traduction relative et approchée « Dieu fit un exemple, pour ceux qui croient, de la femme de Pharaon, quand elle dit: « Seigneur, bâtis-moi près de Toi une demeure au Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de ses oeuvres. Sauve-moi d’un peuple d’iniquité. » » (Sourate 66 verset 11)
Le Messager d’Allah (P.S. soient sur lui) a dit : « Beaucoup d’hommes ont atteint la perfection, mais parmi les femmes seules Maryam bint Imran, Assia, la femme de Pharaon l’ont atteinte. Cependant le mérite d’Aïcha par rapport aux autres femmes est comme celui du potage aux miettes de pain par rapport aux autres mets. » Sahih de Boukhari, vol. 5. Livre 62.
D après Ibn Abbas (Que Dieu soit satisfait de lui), l'envoyé d'Allah (P.S. soient sur lui) a dit: « Les maîtresses des femmes du Paradis sont Marie, fille de Joachim, puis Fatima, puis Khadija, puis Assya épouse du Pharaon. » (Rapporté par Ibn ‘Asâkir)
Ibn Abbas (Allah soit satisfait de lui) a dit : « L'envoyé d'Allah (P.S. soient sur lui) a tracé par terre quatre traits et a dit : « Savez-vous ce que c'est ? »Ils ont dit : « Dieu et son messager le savent ! » Le Prophète (P.S. soient sur lui) a répondu : “Les privilégiées des femmes du Paradis sont Khadija fille de Khuwaylid, Fatima fille de Muhammad, Marie fille de Imrane et Assya fille Mozahim épouse du Pharaon”. (Rapporté par Nassa'i, Abü Ya'la et Ibn ‘Asâkir).
Sources :
http://www.etudiantmusulman.com
ابن كثير، أبو الفداء: البداية والنهاية ومعه بداية النهاية في الفتن والملاحم، ج 1.
محمد حسين الأعلمي الحائري: تراجم أعلام النساء، ج1، ط1، بيروت/ لبنان، 1987-1407.
La mère de Moussa (Moïse)
La mère de Moussa (Moïse) s’appelait Yokèbed issue de la tribu de Lévi, mère également de Haroun (Aaron) et Myriam.
La prédiction du Pharaon
Suite à la prédiction faite à Pharaon par les mages les plus illustres d’Egypte. Par conséquent, Pharaon, craignant qu‘il ne naisse effectivement parmi les fils d’Israël un enfant qui lui ravirait son trône et tout son pouvoir, avait décidé que tous les nouveau-nés israélites seraient assassinés au berceau. C’était, à ses yeux, la meilleure façon d’enrayer le mal à la racine.
Pas très loin du palais de Pharaon, vivait une petite famille qui comptait la mère et deux enfants: une fille et un garçon ayant pour prénom Aaron. La mère était enceinte et elle avait déjà toutes les appréhensions du monde pour l’enfant qu’elle allait mettre au monde. Elle se prenait souvent à espérer que ce soit une fille plutôt qu‘un garçon, ce qui l’aurait rassurée sur le sort de ses enfants. Mais ce fut un enfant mâle qui vint au monde, à un moment où les hommes de main de Pharaon arrachaient les bébés israélites à leurs mères pour les tuer sous leurs propres yeux. La famille dut donc jalousement garder le secret de cette naissance, mais au bout de trois mois, la mère se rendit à l’évidence: tant que son bébé restait avec elle, il était en danger de mort, et ce n’était absolument pas la fin qu’elle désirait pour cet enfant auquel elle s’était attachée des le premier instant où elle avait vu son petit visage, attachement d’autant plus fort qu’e1le sentait le fléau de la mort suspendu au-dessus de son petit crâne par un fil très mince qui pouvait être rompu à tout instant par les hommes de Pharaon. C’est ainsi qu’elle fut contrainte d’éloigner d’elle ce fils auquel elle tenait tant et qu’elle voulait voir survivre
La mère confia l’enfant au fleuve
Alors Dieu inspira à la mère de Moussa de confier l’enfant au fleuve. Elle plaça alors son fils dans une corbeille, et elle le déposa sur les rives du Nil. L’enfant est recueilli par la fille du pharaon, qui l'élève comme son fils. Elle lui donne le nom de Moussa (Moïse), car elle l’a "tiré des eaux".
Allah a dit : Traduction relative et approchée : “Nous inspirâmes à la mère de Moussa : “Allaite-le; quand tu concevras pour lui des craintes, jette-le dans le fleuve, sans crainte ni chagrin, car Nous te le rendrons et le mettrons au nombre des envoyés.” (Sourate 28 verset 7)
Moussa dans le palais du Pharaon
Par précaution, la pauvre mère recommanda à sa fille de suivre de loin, depuis le rivage, la suite des évènements. Depuis la rive du fleuve, la jeune fille vit corbeille récupérée par des agents de Pharaon.
Allah a dit : Traduction relative et approchée : “Nous t‘avons favorisé une fois déjà quand Nous fîmes à ta mère certaines révélations: “Jette-le dans le coffre, jette le coffre dans la mer, et que la mer le relance au rivage, et que le recueille un ennemi a Moi, ennemi à lui ”. Et J’émanai sur toi une force d’amour, afin que sous Mon regard tu fusses façonné (élevé). » Un jour passait ta s soeur, elle dit: « Puis-je vous indiquer des gens qui vous le prenne en charge ? » Ainsi Nous te rendîmes à ta mère pour rafraîchir ses yeux et qu’elle n’eut plus de chagrin. » (Sourate 20 verset 37 à 40)
Le Pharaon avait la quasi-certitude qu’il ne pouvait s’agir que d’un enfant israélite comme le pensaient ses hommes, mais il ne put mettre sa menace à exécution et donner la mort au bébé. Allah était en effet intervenu pour faire en sorte que Assya; l’épouse de Pharaon, ressente une grande affection pour ce bébé trouvé dès le premier regard, et elle supplia par conséquent son mari de lui permettre de garder cet enfant et de l’élever comme son fils qu’elle avait toujours attendu et qu’elle n’avait pu avoir. Pharaon dut donc laisser la vie sauve au bébé et accepter qu’il grandisse dans son palais.
Pendant ce temps, la pauvre mère, chagrinée d’avoir été contrainte à abandonner son fils, apprenait par la bouche de sa file que le petit enfant se trouvait dans le palais du pire ennemi de leur race. Néanmoins, son inquiétude commença à s’estomper lorsqu’elle comprit que c’était
Allah a dit : Traduction relative et approchée : « Et le coeur de la mère de Moussa devint vide. Peu s’en fallut qu‘elle ne divulguât tout, si Nous n‘avions pas pansé son cœur, afin qu‘elle restât du nombre des croyants. » (Sourate 28 verset 10)
Dans le palais, c’était la consternation générale depuis l’arrivée du beau bébé. Autant cet événement avait fait la joie d’Assya, autant il lui causait des tracas maintenant.
La mère retrouva son enfant
Le bébé refusait en effet de se nourrir et, bien qu’on lui ait présenté les meilleures nourrices du pays, il continuait de s’abstenir de toute nourriture.
« Va-t-on le laisser mourir de faim ? » se de mandaient les dames de compagnie de l’épouse de Pharaon tout en s’ingéniant à trouver le meilleur moyen de faire manger le bébé, car chacune avait intérêt à être la source de la satisfaction de sa maîtresse et d’en tirer ainsi le maximum de profit.
Malgré tous leurs efforts, personne n’était parvenu à satisfaire la faim du bébé. En désespoir de cause, Assya ordonna à ses servantes de prendre l’enfant et de chercher partout dans la cité une nourrice que l’enfant accepterait enfin.
De son côté la soeur de Moussa s’était approchée du palais dans l’espoir de recueillir quelque information qu’elle pourrait rapporter chez elle pour tranquilliser sa mère. Ce fut donc avec une grande satisfaction que les servantes sortir en quête d’une nourrice.
Très habilement, elle s’approcha des femmes faisant semblant de marquer peu d’intérêt au spectacle qu’elle voyait, elle se hasarda à insinuer qu’elle connaissait une nourrice qui accepterait bien de se charger de cet enfant. Les servantes, heureuses du nouvel espoir de récompense qu’elles entrevoyaient s’empressèrent de lui demander de leur indiquer la femme en question et s’en retournèrent hâtivement au palais annoncer la bonne nouvelle à leur maîtresse.
Assya avait beaucoup de peine pour ce bébé qu’elle aimait déjà beaucoup, et elle n’hésita pas une seconde : « Qu ‘attendez-vous pour aller la chercher ? » demanda-t-elle.
On fit venir la femme, et la pauvre mère eut l’occasion de revoir son enfant chéri. Mais il ne lui fallait à aucun moment faiblir et montrer ce qu’elle pouvait ressentir. Elle prit donc le bébé comme s’il avait été un véritable étranger et lui donna le sein. C’est alors qu’arriva le miracle que tout le monde attendait avec impatience: le bébé accepta le sein qui lui était présenté et s’allaita comme si un lien secret le liait à cette femme que personne ne connaissait quelques minutes auparavant.
Il demanda donc à la femme de devenir la nourrice du bébé contre une rétribution. Cette dernière accepta. La coutume voulait que la nourrice emmène chez elle l’enfant dont elle avait la charge et c’est ainsi que se réalisa la promesse d’Allah, comme le rapporte le Coran:
« Nous le rendîmes ainsi à sa mère pour qu’elle retrouve sa joie et pour qu ‘elle sache que la promesse de Dieu se réalise toujours, mais la plupart des hommes ne savent point. » (Sourate le récite verset 13)
L’enfant vécut donc sa première année auprès de sa véritable mère, et personne ne savait que Moussa ne se trouvait pas seulement avec sa nourrice, mais avec sa véritable mère.
L’on comprend alors toute l’étendue du sacrifice d’une mère qui ne peut avouer que l’enfant qu’elle est en train de nourrir est véritablement le sien. Le secret pesait d’autant plus que le moment du sevrage se rapprochait inexorablement, ce qui signifiait que la pauvre mère devait à nouveau se séparer de son fils et le rendre à ses parents adoptifs. Mais l’enfant avait maintenant grandi un peu et surtout il n’était plus en danger comme à sa naissance, puisque
Ce n’est que dans une telle situation que l’on parvient à comprendre la signification des mots sacrifice et souffrance. La foi en Allah est cependant le meilleur refuge pour avoir le courage d’affronter tout ce que peut endurer une mère privée de son enfant, comme l’a fait la mère de Moussa.
Et Nous révélâmes à la mère de Moïse [ceci]: ‹Allaite-le. Et quand tu craindras pour lui, jette-le dans le flot. Et n'aie pas peur et ne t'attriste pas: Nous te le rendrons et ferons de lui un Messager›.
Sources :
"Le grand livre des religions du monde" sous la direction de Peter Clarke, (éditions Solar)
www.egypte-antique.com
Hajar, La mère patiente
Hajar était la servante de Sarah, la première femme de Ibrahim, et c’est le roi de l’Egypte a l’époque An-Noumroud qui il lui a offert (voir l’article Sarah, la femme d'Ibrahim) sa servante Hajar.
Le mariage de Ibrahim avec Hajar
Sarah ne pouvait pas enfanter, alors elle a encouragé son mari à prendre Hajar sa servante comme épouse.
L’union d’Ibrahim et d’Hajar fut bénie par Dieu et ils eurent un fils à qui ils donnèrent le prénom Ismaïl. Lorsque Ibrahim (salut de Allah soit sur lui) commença à rencontrer trop de résistance à son appel à Dieu, il lui fut ordonné de quitter son pays en compagnie de sa femme Hajar et de son fils et de se rendre dans un lieu désert où il n’existait ni plantes, ni eau. Abandonnant tous leurs biens derrière eux ainsi que la verdure, les fruits et les rivières auxquels ils étaient habitués, ils se rendirent donc dans cette zone aride sur laquelle naîtra plus tard la ville de
Ibn Abbas (Allah soit satisfait de lui) a dit: “La première des femmes qui utilisa une ceinture pour cacher les signes d’allaitement fut la mère d’Ismaïl. C’était pour le cacher à Sarah car cette dernière était stérile. Ibrahim l’emmena, alors qu’elle allaitait et la déposa à côté de
Hajar et la course (Sa’ya) entre as-Safa’et al-Marwa
La mère d’Ismaïl avait commencé à allaiter et buvait de son eau. Quand il n’en resta plus et qu’elle eut soif ainsi que son fils qui se tordait (de soif), ne pouvant plus supporter de le voir ainsi, elle se dirigea vers as-Safa, la montagne la plus proche. Elle l’escalada mais elle ne vit personne. De là, elle se dirigea vers la vallée pour voir s’il y avait quelqu’un. Mais elle ne vit personne. Elle descendit d’as-Safa jusqu’à la vallée où elle retroussa sa chemise et marcha jusqu’à dépasser la vallée. Puis elle repartit vers alMarwa qu’elle escalada. Mais elle ne vit personne. Elle répéta cela sept fois. Ibn Abbas (Que Dieu soit satisfait de lui) a dit que l’Envoyé de Dieu a ajouté: «C’est cela la course (Sa’ya) entre as-Safa’et al-Marwa»
Arrivée à al-Marwa, elle entendit une voix et elle dit « Silence ! » se parlant à elle-même. Puis elle écouta de nouveau. Elle dit: « Tu as entendu si tu as de quoi nous sauver”, voilà un ange près de Zamzam qui frappait avec son talon ou son aile jusqu’à ce que l’eau apparut. Elle commença à tourner autour en disant, agitant ses mains: « Aussi! » Puis elle remplit son outre alors que l’eau jaillissait. lbn ‘Abbas (Allah soit satisfait de lui) a dit: « L’Envoyé de Dieu a ajouté: « Que Dieu accorde Sa Miséricorde à la mère d’Ismaïl, si elle avait laissé l’eau aller ou si elle n’avait pas pris d’eau Zamzam aurait été une source débordante. »
Elle a bu et allaité son bébé. L’ange lui dit: “Ne crains rien pour la propriété de cette eau car ici sera fondée
Le retour de Ibrahim et sa vision
Les jours s’écoulèrent sans que rien ne vienne perturber la vie d’Hajar et de son fils, d’autant plus qu’Ibrahim était de retour de son périple. Une seconde épreuve attendait cependant HAJAR, la tendre mère pieuse qui avait enduré toutes les souffrances consécutives à leur isolement en plein désert aride. En effet, Ibrahim eut une vision dans laquelle il lui était demandé d’égorger son unique fils. Hajar, informée par la vision de son époux, comprit que Dieu leur demandait une nouvelle preuve de foi et elle accepta que le destin s’accomplisse, bien que ce sacrifice lui parut dur à supporter au départ. Mais elle était convaincue que si telle était la volonté de Dieu, c’est qu’une sagesse qu’elle ne pouvait comprendre justifiait un tel acte. L’enfant leur avait été donné par Dieu, et Dieu pouvait le leur reprendre quand il le voulait malgré tout l’amour qu’ils pouvaient lui porter, car leur amour pour Dieu était plus fort encore. Ismaïl lui-même acceptait d’être présenté en sacrifice à Dieu. Ibrahim emmena donc son fils loin d’Hajar et ils se rendirent à Mina. Là, Ismaïl s’étendit par terre et présenta sa gorge au couteau que tenait son père.
Au moment où Ibrahim s’apprêtait à obéir aux ordres de Dieu,
Ainsi prit fin la dure épreuve d’Hajar. Elle retrouva avec une très grande joie son fils et remercia Dieu de Sa Clémence. La famille, à nouveau réunie, vécut dans le bonheur de la foi inaltérable en
Hâjar est une femme exemplaire : elle montra sa grande confiance en Allah dans les épreuves et son grand courage dans les situations difficiles.
Source :
Sarah: la femme d'Ibrahim
Venant d’Irak, Abraham et son épouse Sarah s’étaient installés en terre de Palestine, mais ils durent émigrer en Égypte car, comme Abraham était un prophète, il devait se déplacer selon
Après un long et pénible voyage, le couple arriva en terre d’Égypte, pays qui était alors gouverné par un tyran vicieux s'appelait An-Noumroud, dont le plus grand plaisir consistait à choisir les plus belles femmes de son pays pour en faire ses concubines.
Sarah et An-Noumroud
Sarah, l’épouse d’Abraham, était une femme d’une beauté telle qu’elle était enviée même par les femmes les plus belles. Par conséquent, elle ne tarda pas à être remarquée par les hommes du roi d’Égypte qui fut rapidement informé de l’arrivée de cette femme remarquable en compagnie d’un homme, à propos duquel personne n’était en mesure d’affirmer quel type de lien le liait à cette femme. La description que lui en firent ses hommes ranima son instinct et il ordonna aussitôt qu’on lui présente le couple en question.
Abraham comprit que c’était là l’une des épreuves que Dieu fait subir à Ses Envoyés afin de tester leur foi, et il consentit à se rendre chez le tyran.
Il fut longuement interrogé sur la relation qu’il entretenait avec la belle femme qui venait d’arriver en Égypte, et Abraham, comprenant les intentions du roi, affirma qu’elle était sa soeur, ayant à l’esprit l’idée que Sarah était effectivement sa soeur de religion.
De son côté, le roi fut satisfait de cette entrevue, car il avait pu comprendre que la femme qu’il désirait n’avait pas d’époux, et il se sentit la conscience plus tranquille. Il ordonna donc à Abraham de faire venir Sarah dans son palais.
Convaincu que jamais Dieu ne l’abandonnerait et qu‘il retrouverait sa femme saine et sauve, Abraham expliqua la situation à sa femme, lui fit quelques recommandations et lui demanda surtout de ne pas perdre espoir en
Sarah accepta de se rallier à l’avis de son mari et s’en remit à Dieu. Elle se présenta à la cour du roi qui fut ébloui par cette beauté incomparable. Il recommanda à ses servantes de parer la nouvelle venue des plus belles parures et on lui fit porter les bijoux les plus magnifiques. Abraham voyait tout ce qui se passait, mais il ne pouvait rien faire d’autre que d’espérer l’aide de Dieu pour sauver son épouse de cette impasse. Sarah, quant à elle, ne fut point leurrée par tout ce faste qu’elle remarquait, ni par toute la fortune dont on la parait. Elle savait que tout n’était que passager, que la véritable vie est celle de l’Au-delà, et cela la réconforta et fortifia sa foi en Dieu ainsi que sa fidélité à son mari.
Lorsque Sarah fut enfin prête, le roi arriva et remarqua aussitôt que la femme était tellement triste que toute sa beauté en était altérée. Il essaya donc de distraire son invitée, mais Sarah refusa de l’écouter et se détourna. Le roi fit une seconde tentative pour se rapprocher de Sarah, mais elle le repoussa de nouveau. Devant cette réaction inattendue, le roi perdit tous ses moyens et recula. Il n’était en effet pas habitué à se trouver devant des femmes qui refusaient ses avances et qui s’accrochaient autant à leur honneur. Puis il se reprit et tenta pour la troisième fois de s’approcher d’elle, mais sa main se paralysa au moment où il essayait de toucher cette belle femme dont le refus ne faisait qu’attiser son désir.
Dès qu’il remarqua qu’il ne pouvait plus contrôler sa main, le roi commença à avoir des doutes sur le mystère qui entourait cette étrange femme qui se trouvait devant lui. Autant il était perturbé, autant elle paraissait sereine, car elle avait la conviction que Dieu venait à son secours et qu’elle n’était point seule devant ce tyran. Un étrange sentiment de frayeur gagna subitement le roi, et il se réfugia dans son lit où il ne parvint cependant pas à trouver le sommeil.
Enfin terrassé par la fatigue, il s’endormit pour aussitôt vivre un cauchemar. La vérité lui apparut et il comprit toute son injustice envers cette femme fidèle et envers le mari auquel il l’avait arrachée de force. Il revint donc à la raison et dès son réveil, il ordonna que Sarah soit rendue à son mari. En guise de compensation pour la dure épreuve qu’il lui avait fait subir, il lui fit don d’une servante du nom de Hajar qui lui tiendrait compagnie et la servirait ainsi que son mari.
Le mariage de Ibrahim avec Hajar
Sarah n’était pas seulement une femme fidèle et patiente. Elle avait également une très grande foi en Dieu, ce qui la détachait entièrement de ce monde et de tous les sentiments qui animent d’ordinaire une femme. Entre autres, elle avait le don de se sacrifier pour le bonheur de son mari ce à quoi elle accordait toute priorité.
Ainsi, lorsqu’elle remarqua qu’Abraham souffrait intérieurement du fait qu’elle n’avait pu lui procurer de progéniture, car Sarah ne pouvait pas enfanter. Alors elle fut la première à encourager son mari à prendre Hajar sa servante qui leur avait été offerte par le roi comme épouse. Hajar lui donna un enfant qu'il appela Ismail. Après que Hajar eut mis au monde Ismail, Ibrahim les emmena à
La récompense divine
En agissant de cette manière, Sarah faisait preuve d’une véritable foi en Dieu et d’une abnégation totale. Elle puisait en effet son absence de jalousie dans cette quiétude que lui conférait sa conviction religieuse, certaine que si elle n’avait pu procréer jusqu’alors, c’était parce que
C’était en effet des Anges envoyés par Dieu pour anéantir le peuple de Loth qui vivait dans le vice. Allah sobhanaho a dit: Traduction relative et approchée : «Oui, Nos messagers (les anges) vinrent à Abraham avec la bonne nouvelle. Ils le saluèrent. Il leur dit: « Salut ! » Et s‘empressa de leur apporter un veau rôti. Quand il vit que leurs mains ne s‘y portaient pas, la contrariété se mêla en lui à la crainte. Ils lui dirent: « N‘aie pas peur! Nous sommes envoyés au peuple de Loth. » Son épouse était debout. Or elle éclata de rire car nous lui annonçâmes la bonne nouvelle d’Isaac et après Isaac, Jacob. “Malheur a moi!” Dit-elle, enfanterais-je alors que je suis vieille et que mon époux que vous voyez est un vieillard ? Ce sera vraiment une chose étonnante ! » Ils dirent: « T’étonnes-tu du décret de Dieu? Que la miséricorde et la bénédiction de Dieu soient sur vous, lignage de cette maison! Il est vraiment digne de louange et de glorification. » (Sourate 11 Versets 69-73)
Lorsque Sarah entendit la nouvelle, elle en ressentit un si grand soulagement qu’elle se mit à rire. Mais si ce rire semblait marquer la joie d’apprendre que les visiteurs ne cherchaient point à nuire à leur hôte, c’était en réalité pour préparer Sarah à la bonne nouvelle. C’était donc là, la récompense divine à tant de foi, de patience, de sacrifice et d’abnégation. Sarah fut cependant très surprise par cette nouvelle, atteint l'âge de quatre-vingt-dix ans elle se savait ayant dépassé l’âge de donner des enfants.
Mais la puissance divine est infinie et elle se rappela que lorsque Dieu décide une chose, elle s’accomplit même si elle est contraire à l’usage commun. Sarah fut donc heureuse à l’annonce de cette bonne nouvelle, et tout l’espoir qui veillait en elle reprit le dessus. Elle commença alors à espérer l’accomplissement de
Sources: